Face au constat que les utilisateurs de mobilier sont de plus en plus nombreux à rechercher des solutions permettant d’allonger la durée de vie de leurs équipements, de réduire le gaspillage, de répondre à leurs engagements RSE, ou encore de faire des économies, Valdelia a lancé fin 2017 un appel à projets pour accompagner des acteurs de la réparation et de la rénovation de mobilier professionnel souhaitant développer un nouveau modèle économique, ou pérenniser une activité existante.

Ainsi, six projets ont été retenus dont celui porté par Co-Recyclage, qui mène une étude préalable à la mise en place d’une chaîne semi-industrielle de réparation du mobilier professionnel.

Co-Recyclage développe des outils numériques et propose des process innovants pour optimiser le réemploi des mobiliers, matériels et matériaux de ses clients (entreprises et administrations). Lors d’un déménagement, à la fin d’un événement ou lors d’un chantier de réhabilitation, Co-Recyclage accompagne ses clients afin d’optimiser le réemploi, réduire le coût de l’opération et la production de déchets. Le réemploi se fait au profit d’un réseau de bénéficiaires tels que des associations, des start-ups, des structures de l’Économie Sociale et Solidaire.

Le projet soutenu par Valdelia avait pour objectif de réaliser une étude de faisabilité technique et économique concernant la mise en place d’un service de réparation basé sur l’utilisation de pièces détachées d’occasion. Les principaux objectifs étaient de connaître le taux de réutilisation possible des pièces détachées, le type de mobilier à réparer, la faisabilité technique et la viabilité économique de cette activité.

Le projet a été mené en trois étapes :

• Étape 1 : réalisation d’une nomenclature relative aux pièces détachées. Cette étape a nécessité le démantèlement de mobilier et la classification des pièces en fonction de leurs caractéristiques.
• Étape 2 : étude de la faisabilité technique de mise en place d’une chaine semi-industrielle de réparation de mobilier professionnel.
• Étape 3 : étude de la viabilité économique et du marché potentiel pour cette activité.

Les résultats de ce projet ont montré que l’activité est techniquement faisable mais limitée en termes de typologie de pièces. La thématique des pièces détachées rencontre un intérêt certain, mais le modèle économique est fragile et demande un investissement initial important. Le bilan global étant positif, Co-Recyclage souhaite poursuivre ce projet avec le démarrage prochain d’un projet pilote sur son site d’Antony (92).

Pour découvrir les retours d’expérience de ce projet, consultez les livrables ci-dessous !